La valorisation énergétique consiste à incinérer les déchets, en récupérant l’énergie, ainsi produite. L’incinération des déchets ménagers génère de la vapeur, qui est ensuite transformée en électricité via un groupe turboalternateur. Le Centre Intégré de Traitement bénéficie depuis début novembre 2015 de la norme ISO 50001 : 2011 certifiée par le bureau Véritas.
Le Fonctionnement de l’unité d’incinération
Les ordures ménagères sont réceptionnées dans la fosse, où elles sont régulièrement brassées pour maintenir un taux de combustibles homogène.
135 000 tonnes de déchets qui sont ainsi valorisées chaque année, ce qui permet de produire environ 58 000 MWh par an. Une partie de cette électricité est utilisée en autoconsommation par le centre, une autre partie est revendue à EDF et représente environ la consommation annuelle de 8500 abonnés.
L’unité de valorisation énergétique est composée de 2 fours à grille d’une capacité de 7 tonnes/heure et d’un four à lit fluidisé d’une capacité de 4 tonnes/heure. Ces fours sont alimentés par des grappins contrôlés depuis la salle de commande. Les déchets alimentant le four à lit fluidisé passent au préalable par une chaîne de préparation (broyage, déferraillage).
L’unité de valorisation énergétique est dotée d’un système de traitement des fumées qui assure des rejets conformes à la réglementation en vigueur. Ce système de traitement consiste à injecter des produits réactifs adaptés aux polluants à traiter dans les fumées et à récupérer l’ensemble « polluants-réactifs » sur un filtre avant rejet des fumées épurées à l’atmosphère.
Les résidus d’épuration des fumées appelés REFIOM sont évacués sur le site de la SERAF à Tourville la Rivière (76) où les cendres et résidus sont inertés avec un liant pour bloquer et donc éviter les risques de pollution (écoulement éventuel des eaux et résidus toxiques dans les sols).
Les « briques » ainsi préparées sont stockées dans un centre d’enfouissement technique (C.E.T.) de classe 1 réservé aux déchets toxiques.
Les mâchefers (fraction minérale après combustion) sont déferraillés, puis sont expédiés vers une plate-forme de maturation où ils sont aujourd’hui valorisés en remblais routier. Auparavant après déferraillage ils étaient stockés en CET de classe II.