Tri à la source des biodéchets : une obligation réglementaire au 1er janvier 2024

Déjà imposé pour les gros producteurs de biodéchets (+ de 5 tonnes par an), le tri à la source des biodéchets se généralise à l’ensemble des habitants en 2024. Les collectivités doivent proposer, à chaque habitant, des solutions de collecte et de valorisation pour « sortir » de la poubelle d’ordures ménagères les déchets organiques qui sont habituellement incinérés.

Qu’entend-on par biodéchets ?

Les biodéchets peuvent être classés en deux grandes familles :

  • Les déchets verts : tontes de pelouse et fauchage, feuilles mortes, tailles d’arbustes, haies et brindilles ou encore déchets ligneux issus de l’élagage et de l’abattage d’arbres et de haies.
  • Les déchets alimentaires : restes de repas ou de préparations de repas ou produits périmés non consommés.

Sur notre territoire, chaque année, 69 kg de déchets organiques sont collectés dans les poubelles classiques. Désormais, ce gisement devra être collecté et traité de manière séparée.
Depuis 2008, le SMITOM du Nord Seine-et-Marne et ses adhérents ont engagé une politique ambitieuse de gestion des déchets organiques en développant et en favorisant la pratique du compostage individuel, collectif ainsi que du lombricompostage.

Petit retour sur les solutions existantes et en cours de déploiement par type d’habitat.

Les habitants disposant d’un jardin peuvent avoir recours au compostage individuel.
Le SMITOM et ses adhérents proposent des composteurs à un tarif préférentiel ainsi que des formations aidant à la pratique du compostage. Le SMITOM a fait le choix d’organiser ses remises de composteurs sur rendez-vous et plusieurs dates sont proposées via un système de calendrier en ligne. Vous pouvez également vous rapprocher de votre intercommunalité de référence : la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux (CAPM), COVALTRI77 ou de la Communauté de Communes Plaines et Monts de France (CCPMF) qui fournissent également ce type de service.

Pratiquer le compostage sans jardin : c’est possible.
L’implantation d’un composteur collectif en pied d’immeuble est une solution qui permet aux habitants ne disposant pas de jardin de composter ensemble sur un espace commun. Ils sont implantés sur demande et conditions (au moins deux contacts privilégiés sur place, un endroit propice à l’installation du composteur…) . Actuellement 9 sont en place et actifs sur notre territoire. Si vous souhaitez développer ce projet dans votre résidence, il vous est possible d’entrer en contact avec notre service prévention qui étudiera votre demande.

Le lombricompotage peut également être une solution. Cette technique de compostage domestique utilise des vers de terre pour transformer les déchets organiques en humus riche en nutriments appelé lombricompost ou vermicompost. Il est possible d’acquérir un lombricomposteur à tarif préférentiel auprès du SMITOM ou de la CAPM pour les habitants résidant dans cette intercommunalité.

Déposer ses biodéchets en points d’apport volontaires peut également s’avérer une solution. Que ce soit par le biais de bornes de collecte installées comme c’est déjà le cas sur le territoire de la CCPMF ou dans certains quartiers de la ville de Meaux. Certaines communes ont également fait le choix d’installer des plateformes de compostage communale comme à Saint-Jean-les deux-Jumeaux , Sainte-Aulde, Jaignes…

Ainsi détournés de l’incinération et quelle que soit la solution choisie, les déchets organiques sont transformés en compost et retournent à la terre.

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